Vendredi ou la vie sauvage
Vendredi ou la vie sauvage (1971) de Michel Tournier
Tournier - La marguerite et le papillon
Au cours des années qui avaient précédé l’explosion et la destruction de l’île civilisée, Robinson s’était efforcé d’apprendre l’anglais à Vendredi. Sa méthode était simple. Il lui montrait une marguerite et il lui disait : « Marguerite. » [...] Cliquez sur l'image pour lire la suite !
Comparaison et métaphore (cours)
une image dans l’esprit du lecteur ou de l’auditeur [...].
Comparaison et métaphore (exercices)
Exercices sur les procédés la comparaison et de la métaphore.
Propos de Michel Tournier
1. Entretien de Michel Tournier avec Pierre Dumayet le 5 avril 1967 dans l'émission Lecture pour tous à propos de son livre Vendredi ou les limbes du Pacifique. Source : I.N.A. via YouTube
2. Michel Tournier cité par Claudette Oriol-Boyer dans La réécriture à l'occasion d'un colloque (1988) de l'Université d'été de Cerisy : « Oui, je travaille dans le sens de l'épuration, de la simplicité. Mon rêve ? Que La Goutte d'or puisse être lu par des enfants de douze ans ! Au début de mon œuvre, j'avais Thomas Mann pour idéal, aujourd'hui, c'est Kipling et London… Tenez, je vais vous donner un exemple précis qui n'aura pas besoin de commentaire. Dans Vendredi ou les Limbes du Pacifique, j'écrivais : « Sur la plage, la yole et la pirogue commençaient à s'émouvoir inégalement des sollicitations de la marée montante ». D'une telle phrase, il y a quinze ans, j'étais très fier. Eh bien, deux ans plus tard, je donnais Vendredi ou la Vie sauvage et cette même phrase est devenue : « Sur la plage, le canot et la pirogue commencent à tourner, atteints par les vagues de la marée montante. » Fini le charabia ! Voici mon vrai style, destiné aux enfants de douze ans. Et tant mieux si ça plaît aux adultes. Le premier Vendredi était un brouillon, le second est le propre. Pour La Goutte d'or, il n'y aura pas eu de brouillon. »
3. Entretien de Michel Tournier avec Marianne Payot dans le journal L'Express du 19 mai 2010.
Marianne Payot - « Vendredi ou la Vie sauvage, version simplifiée des Limbes du Pacifique, est-il toujours au programme scolaire ?
Michel Tournier - Oui, c'est une rente ! Il s'est vendu, depuis quarante ans, à plus de 7 millions d'exemplaires. Je me considère comme un écrivain classique, puisque je suis lu dans les classes ! Pourtant, je n'écris pas pour les enfants, j'écris simplement de mon mieux, avec un idéal de limpidité, de brièveté et de proximité du concret. Etant donné que les Français ne lisent plus, je me dis parfois - ce qui me remplit de crainte et de fierté - qu'ils seront de plus en plus nombreux à n'avoir lu qu'un seul livre : celui-là. »
4. Entretiens de Michel Tournier avec Jean-Philippe Arrou-Vignod sur le site Gallimard Jeunesse